Jardinerie

Poirier
Pyrus communis

  • Hauteur  : Elle dépend de la variété du porte-greffe et du sol.
  • Taille : de fin novembre à fin mars – Eclaircissage en juin.
  • Distance de plantation : Varie suivant la forme des arbres.
  • Maladies : Chancre du pommier, chlorose, feu bactérien, carences minérales,
    pourriture, tavelure du poirier, moniliose, pourridié.
  • Parasites : Araignées rouges, carpocapse des pommes, chenilles, larve de
    l’hoplocampe, oiseaux, phytopte du poirier, pucerons, psylles, punaises.

Présentation

Le poirier est un arbre fruitier originaire des régions qui s’étendaient de la Perse septentrionale à la côte occidentale de l’Europe tempérée.
Très répandu, il pousse à l’état sauvage dans les bois et parfois les terrains vagues de presque toutes les régions de France. L’espèce est cultivée depuis plus de 4 000
ans, et en il existe d’innombrables variétés en Europe et en Asie.
Ce grand nombre de variétés permet d’avoir une production de poires étalée de juillet à mars si les conditions de conservation sont bonnes.
Le poirier fleurit au printemps et donne des fruits comestibles à la fin de l’été et en automne.

Conseils pour bien les cultiver

Le poirier redoute les sols sableux, très argileux ou calcaires et préfère une terre riche et fraîche. Un sol calcaire peut entraîner des signes de chlorose.
Le poirier a pratiquement les mêmes exigences que le pommier. Il faut cependant lui donner une exposition plus chaude, car il fleurit plus tôt.
La qualité des fruits dépend beaucoup des conditions climatiques.
Le poirier craint la sécheresse. L’arrosage peut donc se révéler obligatoire pour aider les jeunes arbres à s’établir. En cas de sécheresse, et même si l’on ne constate aucun signe extérieur évident, il est recommandé d’arroser au pied des arbres (même les plus établis) de mai à la fin août.
Ne donnez pas d’engrais à votre poirier lors de la première année. Par la suite, au mois de février, faites un apport annuel, sur une circonférence débordant nettement de l’aplomb de la ramure.

Multiplication
Tous les poiriers sont greffés sur poiriers francs obtenus par semis, ou sur cognassiers multipliés par bouturage. Ces derniers sont très courants et produisent des arbres de vigueur et de taille moyennes, convenant bien aux jardins.
Le cognassier convient pour nanifier les formes. Le poirier franc est beaucoup plus vigoureux et ne convient qu’aux formes libres dont la fructification est plus tardive, la longévité plus grande, et qui viennent bien en sol pauvre ou retenant mal l’humidité.

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Le saviez-vous ?
Le bois de poirier est très dur.
On en fait de beaux meubles. On peut s’en servir aussi pour imiter l’ébène, en le teignant en noir, mais il est surtout utilisé dans la gravure sur bois.